Le constat
En 2020, la France comptera 2,1 millions de personnes de plus de 85 ans contre 1,2 millions en 2000, soit 2,8 % de la population française. En 2050, ils seront 5 fois plus nombreux qu’aujourd’hui.
Cet allongement de la durée de la vie ne va pas sans poser des problèmes. Si les progrès de la médecine permettent de vivre mieux plus longtemps, ils ne peuvent éviter les maladies et pathologies liées à l’âge.
Sur le nombre de personnes qui vont atteindre les 85 ans, 35 % seront lourdement dépendantes c’est-à-dire qu’elles ne pourront pas exécuter seules un au moins des quatre actes de la vie quotidienne : se nourrir, se vêtir, s déplacer, se laver.
Ces personnes nécessiteront non seulement le développement d’aides à domicile mais aussi et surtout de l’hébergement en résidences spécialisées dotées de services adaptés.
Les pouvoirs publics ont pris conscience de ce changement de société en créant l’Allocation Personnalisée d’Autonomie qui accorde une aide financière aux personnes dépendantes quels que soient leurs revenus. Mais devant l’ampleur de la dépense – certainement mal appréhendée – ils ont été contraints de revoir les prestations à la baisse.
A ce problème économique général s’ajoute le manque de structure d’accueil de personnes âgées. L’offre est insuffisante et la pénurie devrait s’accentuer encore. Les besoins étaient estimés en 2010 à 100.000 lits supplémentaires soit environ 200 établissements nouveaux par an à créer pendant 30 ans.
Or la réglementation limite les possibilités de création de ces structures par des autorisations administratives préalables toujours plus difficiles à obtenir auprès du Conseil Général, de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), du Comité Régional de l’Organisation Sanitaire et Sociale (CROSS).
Les normes de plus en plus draconiennes exigées ensuite pour le fonctionnement de ces résidences restreignent le nombre des intervenants.
Les décrets d’Avril 1999 prévoient en effet que tout établissement doit signer préalablement à son ouverture une convention tripartite. Cette dernière doit être signée entre le Président du Conseil Général, le Préfet et le Gestionnaire de l’établissement. Elle oblige les établissements au respect d’un cahier des charges qualitatif d’ordre architectural, socio-médical, et s’engager dans l’évolution de leurs prestations. La gestion est une affaire de spécialiste, elle ne s’improvise pas et implique transparence et professionnalisme.
Les critères d’un bon investissement
L’investisseur doit être particulièrement attentif à la qualité de la construction en dehors de l’emplacement souvent situé en milieu urbain pour favoriser l’insertion de l’établissement dans la vie sociale locale.
La qualité du gestionnaire qui doit bien connaitre l’activité, les besoins, les contraintes, le coût d’entretien, son souci de préservation dans le temps du patrimoine, etc…
Le bien-être des résidents
Le succès de l’investissement en résidence pour personnes âgées repose sur la qualité des prestations mises en œuvre.
Chambres individuelles pour garantir une intimité, équipée d’une salle de bains et toilettes indépendantes, une ligne de téléphone personnelle, avec un système d’appel de jour et de nuit. Chaque personne peut apporter son mobilier personnel pour recréer un environnement familier.
Les espaces collectifs comportent en général une salle de restaurant, des petits salons, bibliothèque, salon de coiffure, jardin avec terrasse…
Un service d’hôtellerie et de restauration permet de prendre ses repas en communauté ou en chambre ; les repas étant établis par une diététicienne et adaptés aux exigences de santé de chacun.
Une équipe soignante composée de professionnels
L’animation est un des éléments importants d’une résidence car elle est un espace de vie autant pour les résidents que pour les familles qui souhaitent y participer.