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Consommation Ménages

Que faire avec moins de 1000 euros par mois ?

D’après l’INSEE, selon son analyse publiée en septembre 2010, près de 8 millions de français vivaient en dessous de ce seuil en 2008 (dernière données connues), soit environ 13% de la population française ; dont près de la moitié avait un niveau de vie inférieur à 773€ mensuels.

Si les données officielles indiquent que la pauvreté a plus ou moins stagné en France avec l’année précédente (13,4 % de la population en 2007), il est à craindre une accélération due aux répercutions de la crise économique, financière, immobilière et sociale pour les années à venir.

Les familles monoparentales sont les plus touchées puisqu’elles représentent 1,6 millions de foyers (2,7% de la population) avec en moyenne moins de 760 € de ressources mensuelles.

Généralement, la pauvreté augmente avec le nombre d’enfants dans le ménage.

Si le taux de pauvreté a reculé de 0,4 points (passant de 13,4% en 2007 à 13% en 2008), cette légère diminution est cependant à relativiser.

En effet, la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF) a utilisé, pour la 1ère fois en 2008, les données de l’administration fiscale pour mesurer les ressources ouvrant droit aux différentes allocations. Les prestations ont été calculées jusqu’au 31/12/2008 avec les revenus de 2006. De ce fait, le nombre de bénéficiaires a augmenté et a eu un impact de 0,2 points sur le taux de pauvreté. Une fois cet effet isolé, on considère le taux de pauvreté comme stable et avoisinant les 13% depuis 2004.

Le seuil de pauvreté
Est considéré comme pauvre, un ménage (ou un individu) dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Ce seuil est calculé par rapport à la médiane de la distribution des niveaux de vie. Il correspond à 60% du niveau de vie médian (19000 € annuels ou 1580 € mensuels en 2008) soit 949 € par mois pour l’année étudiée.

Les 10 % de la population les plus modestes ont un niveau de vie annuel inférieur à 10 520€ tandis que pour les 10 % les plus aisées, ce niveau est supérieur à 35 550€. Bien que l’écart à cesser de se creuser, il n’en reste pas moins que les plus aisés gagnent, en moyenne, 3,4 fois plus que les moins aisés.Au-delà de ce constat se pose un ensemble de questions consécutives :
1) Que faire avec moins de 1000 € par mois ?
2) Comment s’organiser pour essayer d’enrayer un pouvoir d’achat très bas ?
3) Que se passera t-il au moment de la retraite ou lorsque ces personnes ne seront plus en âge d’être actif ?
4) Comment préparer sereinement les études des enfants dans des conditions précaires ?
5) Comment faire pour construire sa vie lorsque nous sommes en état de dépendance financière ?
6) Enfin, avec qui pouvons nous en parler de manière constructive ?

Il existe des alternatives plus ou moins adaptées à chaque situation mais il est important de savoir que cette situation, si elle tend à gagner les couches moyennes de la population, n’est pas irrémédiable à celui qui en a d’abord conscience puis se donnera les moyens de son ambition personnelle et familiale.

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Patrimoine

La pratique du conseil patrimonial

Nous pourrions définir l’activité de conseil en gestion de patrimoine (ou conseil patrimonial) comme le processus interactif qui s’établit entre le conseiller et son client pour lui apporter une aide à la décision dans l’organisation de ses affaires personnelles et/ou professionnelles.

Cette démarche professionnelle repose à la fois sur une approche globale de la situation initiale, la compréhension et l’analyse des motivations, des objectifs, la définition d’une stratégie conduite par un diagnostic préalable et la préconisation de solutions adaptées à la situation immédiate et adaptable à l’évolution future des besoins.

Le conseil patrimonial cherche avant tout à optimiser les ressources d’une personne et concourt directement ou indirectement à la création, la valorisation, le développement et la transmission du patrimoine.

Par sa nature pluridisciplinaire (juridique, fiscal, financier, social, économique), le conseil patrimonial nécessite une méthodologie de travail rigoureuse et structurée permettant une analyse transversale, seule efficiente et pertinente en ce domaine.

Le conseiller en gestion de patrimoine (CGP) ou conseiller patrimonial est un professionnel généraliste ou spécialiste qui rassemble les connaissances suffisantes pour établir un diagnostic et des préconisations issus de cette approche globale ainsi qu’une expérience nécessaire à la mise en place et au suivi de ses conseils.

Sa transversalité fait sa différence avec les autres métiers connexes.

Soumis à la confidentialité du secret professionnel, il instaure une relation de confiance qui s’inscrit dans une durée et qui se construit grâce à des qualités humaines lui permettant de répondre d’une manière juste aux motivations profondes qu’il aura su découvrir.

Le CGP exerce son activité en indépendant mais il existe des professionnels similaires intégrés aux réseaux bancaires, immobiliers ou d’assurance.

La plupart des gens pensent que la gestion de patrimoine est synonyme de gestion de fortune, réservée aux personnes « haut de gamme »… mais connaissez vous réellement les champs d’intervention et les bénéfices que chacun d’entre nous peut et devrait retirer de l’accompagnement d’un professionnel complet en la matière.

Pour exercer son métier, le conseiller en gestion de patrimoine doit avoir des connaissances croisées dans les domaines juridique, financier, fiscal, social et économique qui interagissent dans un environnement réglementaire très complexe.

Il est également soumis à un ensemble de règles qui régissent les multiples facettes de son activité ; c’est ainsi qu’il est avant tout couvert par une assurance professionnelle ainsi qu’une garantie financière sans lesquelles il ne peut exercer légalement.

Comme nous le rappelons dans notre site internet, son large domaine d’intervention est très encadré. Ainsi, son autorité de tutelle en matière financière est l’Autorité des Marchés Financiers et l’ Autorité Prudentielle (Banque de France), il est répertorié en sa qualité de courtier auprès de l’ORIAS, et est soumis à la loi Hoguet en sa qualité de conseil immobilier (carte de transaction).

Dans le cadre de la protection de l’épargnant, le conseiller en gestion de patrimoine offre des prestations rémunérées par honoraire, dans un processus de travail en plusieurs étapes :

  1. Etablissement et formalisation d’une relation de travail par une lettre d’information présentant son activité ainsi qu’une lettre de mission définissant les conditions de collaboration
  2. Mise en œuvre d’un audit patrimonial incluant une phase de découverte, recueil d’informations et analyse. Un diagnostic est établi sur la base duquel des préconisations seront suggérées.
  3. Elaboration d’une stratégie à court, moyen, long terme validée ensemble. La compréhension des motivations profondes dépend essentiellement de la qualité de l’entretien et permet la définition des vrais objectifs à atteindre.
  4. Mise en œuvre des solutions. Le professionnel joue à ce niveau un rôle de coordinateur qui permettra la concrétisation du choix de son client et la maîtrise des instruments (financiers, immobiliers, mobiliers) utilisés.
  5. Le suivi est très important car il est la continuité de la relation de confiance qui s’est établie entre le CGP et son client. Les objectifs et les conditions personnelles varient avec le temps. Les solutions patrimoniales doivent être suffisamment souples pour permettre des ajustements et garder l’harmonisation de ce qui a été construit.
  6. L’inter-professionnalisation : un bon professionnel connaît ses limites et sait s’entourer des compétences d’autres professionnels ; il est curieux, avide de l’évolution des techniques juridiques ou financières et n’hésite pas à se remettre en question par des formations continues afin de garder un niveau d’excellence digne des attentes que tout client devrait exiger de son prestataire.

En ce qui vous concerne, votre interlocuteur habituel rassemble t-il toutes ces caractéristiques ? Que savez vous de ses compétences et de son cursus professionnel ? Qu’en attendez-vous réellement ?

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Patrimoine

Le saviez-vous ?

Le mot patrimoine vient du latin patrimonium (patris omnium) qui se traduit par « l’héritage du père » et désigne l’ensemble des biens (matériels et immatériels) d’une famille.

Il n’existe pas de définition précise du mot ou plutôt il en existe des interprétation selon le regard qu’on y porte.

–         Au sens juridique, le patrimoine est l’« ensemble des biens et des obligations d’une personne, envisagé comme une universalité de droit ».  C’est une « enveloppe » ayant pour vocation de recueillir les droits, les biens et les obligations d’une personne.

–         Au sens comptable, le patrimoine est la valeur nette de l’ensemble des éléments aliénables et transmissibles dont une personne est propriétaire. Le patrimoine est l’ensemble des avoirs (encours, stock, flux) et des dettes d’une personne pouvant s’apprécier en terme monétaire sur une période donnée.

Le patrimoine peut être divisé en trois catégories distinctes : le patrimoine privé, le patrimoine professionnel et le patrimoine social.

La gestion de patrimoine est donc l’activité qui s’intéresse à l’ensemble des biens que détient une famille (couple ou groupe familial) tant dans sa phase de création, de développement, de valorisation que de transmission.

Le patrimoine d’une personne s’exprime dans un environnement complexe qui touche simultanément les domaines juridique, économique, fiscal et social. Ce caractère transversal et pluridisciplinaire exige, de la part du professionnel exerçant cette activité, un niveau de connaissances dans l’ensemble de ces domaines, une méthodologie de travail rigoureuse basée sur une approche globale, des qualités humaines importantes mais également des compétences issues d’une expérience favorisant la mise en pratique des préconisations  proposées.

Chacun pourra alors choisir le professionnel, conseiller en gestion de patrimoine (CGP), qui lui convient d’abord en fonction des critères indiqués ci-dessus (supposant être à jour de la règlementation) ensuite en fonction de la pertinence recherchée (profil, objectifs) car souvent le CGP est spécialisé dans un domaine d’activité (finance, assurance, immobilier…)

Par ses qualités, le CGP est une aide à la décision qui sait avant tout diagnostiquer une situation avant de définir avec son client une stratégie et une organisation adéquates à ses objectifs personnels voire professionnels, adaptés à la situation d’aujourd’hui et adaptable à celle de demain.

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Investir Patrimoine

Investir en résidence de tourisme et ZRR

La loi «Demessine», applicable jusqu’en 2012, cible les zones de revitalisation rurales. Le principe est l’acquisition d’un bien immobilier, une résidence qui se situe dans une zone à revitaliser, permet de bénéficier d’une réduction d’impôt qui peut aller jusqu’à 25 000€ sur six ans du montant de l’investissement avec un plafond de 100 000€.

Une belle économie qui correspond en fait au transfert de risque de l’Etat vers l’investisseur privé qui supporte le succès ou l’échec de l’opération. Le risque réside dans la zone à revitaliser : en effet, l’absence d’activité économique voire touristique doit avoir une cause première qu’il est nécessaire d’appréhender pour en assurer le (re)développement.

Ces résidences avec services para-hôteliers sont vendues par un opérateur immobilier qui place un gestionnaire. Celui-ci  va garantir, par le biais d’un bail de 9 ans minimum, le montant du loyer. Si l’investisseur ne peut pas louer plus d’un an, il doit rembourser l’avantage fiscal qu’il a bénéficier sous la forme d’une réduction d’impôts.

De nombreux gestionnaires connaissent des difficultés de gestion et beaucoup ont disparu rapidement en déposant le bilan. Dans ce cas, le bail est rompu et le propriétaire se retrouve seul dans une situation pour laquelle il n’a nullement été préparé. Le mandataire judiciaire ne fait que gérer une situation parmi d’autres ; le repreneur éventuel oblige le propriétaire à baisser le prix des loyers jusqu’à 50% ; ce qui dénature considérablement le montage financier d’origine basé – la plupart du temps – sur un crédit long terme (+/- 15 ans).

Il ne peut pas revendre avant 9 ans (à cause des fameux avantages fiscaux obligeant à un engagement de location sur cette période) et même au-delà, c’est compliqué à cause de l’emplacement éloigné des grands centres urbains.

Il faut savoir que l’investisseur n’est pas toujours propriétaire des parties communes, locaux d’activités, piscine par exemple qui peuvent être la propriété de l’exploitant ou de l’opérateur initial ; impossible alors de transférer ce qui fait l’intérêt même de la résidence avec services.

En conclusion, les risques et contraintes existent du fait d’un manque de maîtrise des rouages pour un investissement payé fréquemment plus cher que le prix du marché.

Par ces incitations fiscales, l’Etat a encouragé deux phénomènes :

  • l’accession de ce type d’investissement à une frange de personnes qui n’ont pas la connaissance suffisante pour en comprendre les enjeux juridiques et fiscaux,
  • la vente de produits immobiliers spécifiques par des non spécialistes de la fiscalité personnelle (commerciaux de banque ou indépendants),

Un système non contrôlé par les pouvoirs publics et non contrôlable par les investisseurs dans lequel les accords entre promoteurs et gestionnaires ont ouvert la voie à des abus de gestion extraordinaires dont l’investisseur final aujourd’hui fait largement les frais tant au niveau économique et financier que juridique et fiscal.

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Divers Ménages Patrimoine

Vous n’aurez plus la même idée sur la gestion de patrimoine après avoir lu cet article

Ne vous êtes vous jamais posé un jour des questions existentialistes du genre : Qu’est ce que j’attends finalement de la vie ? Est-ce que mon organisation actuelle contribue à la réalisation de mes ambitions personnelles ou familiales ?  Que transmettrai-je à mes enfants ; des valeurs, un savoir faire, des connaissances, un patrimoine utile ?

Comment seront mes vingt prochaines années? Comment être autonome financièrement, quel niveau de retraite aurai-je à terme ?

Quels sont mes réels objectifs, où sont mes rêves ? Comment puis-je construire ma vie utilement et en faire profiter ceux que j’aime ?

La survenance d’un évènement important dans notre vie nous obligera à établir une communication avec nous-même. Mais la plupart du temps, le manque de connaissances et de technique pour poser ces questions nous feront rapidement abandonner cet exercice pourtant capital dans notre vie. Nous prenons conscience de nos propres limites et seulement certains d’entre nous réagirons en allant chercher une aide ou des solutions à l’extérieur.

Se pose alors la question du choix d’un interlocuteur capable de nous aider dans nos décisions : quelqu’un qui s’intéresse à nous, qui a des connaissances et maitrise les différents domaines de la vie. Quelqu’un qui a l’expérience et un certain recul nécessaire à toute intervention objective. Quel professionnel répond à ces critères ? Un banquier, un notaire, un avocat, un assureur, un psychologue, une assistante sociale, etc… ?

La plupart des gens pensent que la gestion de patrimoine est synonyme de gestion de fortune, que c’est un milieu réservé aux personnes « haut de gamme », riches…

Activité par essence pluridisciplinaire, le conseil en gestion de patrimoine (ou conseil patrimonial) – tel qu’il est développé par nos soins depuis longtemps – représente une véritable aide à la décision, un accompagnement utile dans tous les actes de gestion des étapes de la vie.

Pourquoi ? Tout simplement parce que le Conseil en Gestion de Patrimoine (CGP) possède un atout majeur que les autres professionnels n’ont pas : la transversalité.

Car pour prodiguer des conseils et les mettre en œuvre aux côtés des gens, il faut non seulement posséder des connaissances sans cesse actualisées, une expérience éprouvée mais également (et c’est ce qui fait la différence) avoir un sens stratégique affiné et une créativité aiguisée. Et puis, il faut aimer les gens, être curieux de leur parcours et s’intéresser à leurs objectifs personnels pour être à la mesure de leurs ambitions et protéger leurs intérêts.

Chaque décision se concrétise par des actions régies dans un contexte juridique, social, fiscal et économique complexe. A chaque étape de notre vie un CGP peut intervenir en sa qualité de conseiller, d’expert, d’arbitre ou de coordinateur pour parler de régime matrimonial, PACS ou union libre, organiser ses premiers actes de gestion financière ou immobilière, optimiser ses impositions ou sa protection sociale, préparer son autonomie de vie, protéger sa famille ou son conjoint en cas de décès, mettre en place une transmission patrimoniale…

Etes vous en mesure d’affirmer que votre interlocuteur habituel s’intéresse à vous et connaisse vos réels besoins et objectifs?

Qu’attendez-vous d’un professionnel en matière financière, immobilière ou juridique ? Pensez-vous qu’un conseil puisse être adapté et avisé si celui qui vous le fourni n’a pas fait une analyse complète et objective de votre situation non seulement actuelle mais également future ? Feriez-vous plus confiance à quelqu’un qui vous propose des produits (quels qu’ils soient) en suivant des impératifs commerciaux ou à quelqu’un qui rechercherait les solutions les plus adéquates à votre situation, sans avoir de pression de résultat ?

La compétence représente t-elle une valeur à vos yeux ?